Certains de vos représentants, adeptes de la cogestion, répètent à qui veut bien l’entendre, que le plan de scission est la meilleure voie. On voit le résultat !
La CGT Atos & Eviden est contre les plans de scission, cession, éclatement, démantèlement d’Atos et le justifie par ses analyses, conformes aux remontées de terrain de la très grande majorité des salariés.. Tout simplement parce que la force différenciante du groupe est sa capacité à produire sur toute la chaîne de valeur informatique, de la construction de machines, jusqu’à la maintenance en passant par les services. En conséquence, l’interdépendance des activités permettent aux clients d’avoir un seul interlocuteur / fournisseur !
Nous pensons que l’option de vente de TFCo constitue un remède mortel. S’il n’y a pas d’investissements, le groupe en perdition, surtout avec la cession, continuera à partir en lambeaux, avec un fort risque de bain de sang en matière sociale.
La CGT œuvre pour garder les forces d’Atos par ses articles et ses analyses. Elle a expliqué son positionnement pour l’unicité du groupe à l’Assemblée nationale auprès de plusieurs députés de l’arc républicain. Elle a également rencontré les cabinets de ministres pour exposer ses solutions.
Ce que nous proposons :
- Nous affirmons que le maintien de l’intégrité d’Atos est une nécessité vitale pour l’entreprise.
- L’État pourrait prendre une participation conséquente dans le capital d’Atos, opération d’autant plus aisée que l’action est au plus bas. Cela rassurerait et attirerait des actionnaires de référence pour stabiliser la composition capitalistique d’Atos, actuellement totalement fragmentée.
- Il est nécessaire de restaurer la confiance des marchés, des clients et de rassurer des investisseurs potentiels. Pour cela, il faut qu’il y ait un renouveau complet et profond de la gouvernance qui s‘est compromise dans des gestions et communications trompeuses.
- Enfin, revenir à une gestion saine d’entreprise centrée sur les métiers techniques et non plus sur des prétentions marketing délirantes. Cela pourrait être, par exemple, redonner de l’autonomie aux entités régions/technologies, et donc supprimer en grande partie les structures groupe qui se sont avérées des étouffoirs.
Dans l’écosystème actuel des ESN, avec une marque qui fait référence auprès des clients et des institutionnels, un portefeuille clients étoffé, et un carnet de commandes qui se porte plutôt bien, il n’y a aucune raison qu’Atos ne puisse maintenir son rang et sa viabilité si l’entreprise bénéficie d’un plan d’assainissement financier.
A condition de se débarrasser aussi des dirigeants apprentis-sorciers qui ont joué avec l’avenir de 100 000 employés et mis en danger des pans entiers de productions et de souveraineté nationale !