Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale du droit des Femmes du 8 mars trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote. La Journée internationale – la CGT ajoute « de lutte » – pour les droits des femmes reste aujourd’hui d’une impérieuse actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de combattre cette discrimination.
Chez Atos, l’accord égalité professionnelle signé en 2021 est un bon accord. La direction, avec le travail des organisations syndicales, a convergé vers l’évidence : une égalité de salaire pour une même qualification et même ancienneté. L’objectif est entre autres la résorption complète des écarts de rémunération à horizon 2024 grâce à un budget dédié. Des vagues de rattrapage en 2021 ont déjà eu lieu pour la population féminine de l’entreprise. Il reste encore à faire, l’index égalité Femme-Homme n’est que de 87 pour Atos, il faut atteindre les 100.
Tout de même, une ombre sur cette politique positive d’Atos. Il a été remonté à la CGT plusieurs cas où certains managers prétextaient à des salariées leur non-augmentation annuelle du fait qu’elles avaient déjà bénéficié du rattrapage égalité pro !!!
Et également, l’accord sur l’Egalité inclut des bilans de situation. Ceux de 2020 et 2021 viennent juste d’être publiés. « Un retard » avance la direction, « Comme pour l’égalité pro » réplique la CGT…
Décidément, il y a encore des mentalités à faire évoluer pour les droits des femmes,
le 8 mars, toute l’année, et tout le temps !