Déclaration CGT Atos&Bull en Comité Social et Economique Central Atos du 10/02/2022
L’Article L.2312-63 du code du travail précise : « Lorsque le Comité Social Economique a connaissance de faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de l’entreprise, il peut demander à l’employeur de lui fournir des explications ».
Les faits qui se définissent comme « préoccupants » sont ceux qui peuvent avoir une incidence significative sur la pérennité de l’entreprise ou sur l’emploi.
La situation d’Atos est déjà actée par ses propres profits warning ; 2 en 6 mois ! C’est inquiétant dans la folie des objectifs inatteignables et les errances de gouvernance … Une annonce de ce jour : « Aujourd’hui, le Groupe est en mesure d’indiquer que la dépréciation de goodwill et d’autres actifs non courants s’élèvera à environ 1,9 milliard d’euros. »
La CGT Atos&Bull se bat seule depuis juin 2021 pour faire accepter aux autres représentants du personnel le vote d’un droit d’alerte économique.
Enfin ! le 08 février 2022, les élus se sont enfin ralliés aux arguments de la CGT Atos&Bull afin d’obtenir au mieux et au plus vite (sic) des informations économiques qui pourraient impacter les salariés.
La démarche est aussi anticipatrice, 2022 risque d’être une année à haut risque et les employés sont en droit de connaitre l’exacte situation de l’entreprise, pour ne pas dire leur propre future situation, et nous, représentants du personnel, avons le devoir de rendre compte aux salariés
La CGT Atos&Bull exige une information précise, transparente et explicative sur la situation économique d’Atos.
Savoir, c’est prévoir. Déclencher un droit d’alerte est nécessaire dans la situation actuelle d’Atos. La CGT Atos&Bull se réjouit que les autres organisations syndicales aient décidé de faire front.