Les organisations syndicales et la direction se sont mises d’accord sur un texte assez similaire à l’ancien, déjà signé par la CGT, nous sommes donc restés cohérents avec nos engagements passés. Le bilan de l’accord de 2019 est positif, les salariés en situation de handicap apprécient les services et dispositifs en découlant. Rappelons toutes les actions de la Mission Emploi Handicap auprès des salariés qui ont besoin d’aménagements de postes : 80% des handicaps ne se voient pas mais sont une difficulté pour travailler.

La CGT a proposé, en entrée de négociation, 12 revendications de droits nouveaux. Malheureusement, seules 3 propositions ont été acceptées et 9 refusées dont les 4 plus importantes à nos yeux :

  • Demande d’un abondement de jours de disponibilité pour les salariés en situation d’handicap et pour les aidants de personnes handicapées. Il suffirait qu’une partie des milliers de jours de congés non pris en fin d’année soit mise à disposition et gérée par la MEH. La direction préfère les récupérer sans compensation pour les salariés plutôt que d’en attribuer une partie à la solidarité envers nos collègues fragilisés.
  • Demande que les travailleurs en situation de handicap ne soient pas discriminés dans leurs carrières. Il est impératif que la direction le garantisse par une étude de chaque situation et prenne des mesures si des inégalités de salaires ou de carrières sont constatées. Refusé !
  • Demande d’un avis préalable de la commission de suivi de l’accord pour les licenciements des travailleurs handicapés pour inaptitude médicale. En 2022, plusieurs salariés bénéficiant de la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé ont été licenciés sous couvert d’inaptitude prononcée par la médecine du travail. Dans ce cas, la loi dit que la direction se doit d’examiner les possibilités de reclassement dans l’entreprise. La CGT, bien sûr ne conteste pas l’avis médical mais souhaite s’assurer qu’Atos a bien rempli ses devoirs d’employeur, par une analyse contradictoire avec vos représentants du personnel. Refusé !
  • Un dispositif accompagnera pendant 6 mois les salariés en situation de handicap licenciés pour inaptitude après leur départ de l’entreprise. La CGT a demandé un contrôle par la commission de suivi. Refusé !

Malheureusement, aucun droit nouveau n’est accordé

même si l’accord est solide et perdure pour nos collègues en situation de handicap.

La progression chez Atos, c’est pour le chiffre d’affaires, pas pour le social et les salariés fragilisés…