Rappelons que la politique salariale appliquée pour l’année 2022 est issue d’une décision unilatérale de notre employeur. Une fois de plus, les négociations annuelles obligatoires n’ont pas permis de parvenir à un accord, la direction d’Atos ayant rejeté – entre autres propositions – les demandes de rattrapage de l’inflation présentées par les organisations syndicales. Cela fait 6 ans que les organisations syndicales sont en désaccord avec la direction… La direction bloque les salaires alors que la presse relate des gabegies sans noms et de graves fautes de gouvernance, cohérent non ?

Ensuite, il faut souligner que ces augmentations ont une fois de plus été appliquées avec 6 mois de retard, puisqu’elles ne prennent effet qu’au premier juillet. C’est toujours ça de gagné pour le budget Atos.

A noter que les chiffres de la direction sont difficilement lisibles, car une partie des mesures salariales décidées pour 2022, sont en réalité applicables en 2023… comprenne qui pourra… En fait on comprend très bien la remarquable créativité du patronat qui nous fait subir le concept de la politique salariale à application différée, dernière trouvaille à la mode dans la plupart des grands groupes ces dernières années !

Conclusion laissée à la direction, qui en entête de sa note unilatérale 2022 écrivait (sans rire) :

« L’année 2022 revêt un caractère particulier en termes RH : le marché du numérique connaît un rebond important ayant pour principale conséquence une reprise du marché de l’emploi s’agissant de nos métiers. Les enjeux de recrutement, d’attractivité et de rétention sont encore plus forts que les autres années ». 

 Super, et alors ? Non, ben rien Vivement les NAO 2023, annoncées