En réunion CSEC du 24/10, la direction lit une déclaration à l’attention des élus du Comité Social et Economique Central, jugés sans preuves comme coupables des fuites d’informations parues dans la presse ! C’est oublier un peu vite que des informations liées à la scission d’Atos sont distillées depuis le début par le management de la RBU et le président du conseil d’administration ! Dans la tête de nos dirigeants les élus seraient-ils des gens sans vergogne ne respectant pas leurs engagements de confidentialité ? Ce qui serait impossible de la part de manager vertueux ?
On y apprend qu’une plainte a été déposée : « cette fuite de données a fait l’objet d’un dépôt de plainte pénale contre X. Cette décision a été prise afin de sauvegarder les intérêts d’ATOS contre ce type d’agissements particulièrement nuisibles pour le groupe. Nous en appelons à votre responsabilité à toutes et à tous afin de veiller au respect de la confidentialité et de l’obligation de discrétion et d’ainsi permettre un niveau de confiance et de transparence au service du dialogue social ». Pour ce qui est du dialogue social évoqué ci-dessus, il ne fait que se détériorer depuis quelques temps à l’initiative de la direction qui joue de l’ultimatum et des menaces de notes unilatérales. La majorité des négociations d’accord se font dans un périmètre extrêmement restreint défini par la direction, les propositions des organisations syndicales étant systématiquement « hors sujet » et les revendications des salariés « impossibles à prendre en compte dans le contexte actuel ».
Il est inadmissible que la direction accuse sans preuves les représentants du personnel, en particulier concernant un projet extrêmement controversé parmi les salariés d’Atos, management compris, la presse, les analystes financiers, la bourse et les clients historiques !