Vos représentants ont insisté pour connaitre les dispositifs en place concernant les conditions de travail des équipes mobilisées pour les Jeux Olympiques Paris 2024.

La direction a présenté une équipe Cybersécurité de 6 personnes en France concernée par des suractivités, dont une demande de dérogation a été faite à l’inspection du travail.

La CGT a trouvé « léger » le nombre de salariés impliqués dans ce projet phare JO paris 2024. Donc nouveau round, au dernier CSE (Comité Social et Economique) la direction est venue naïvement nous expliquer oralement, sans support écrit, que le reste des activités sur les JO sera traité avec les processus déjà existants chez Atos, Pas besoin d’en ajouter…
Tollé chez les élus, nous cacherait-on des éléments ?

La direction revient enfin avec un support assez détaillé pour exposer les dispositifs d’alerte, le processus d’escalade, les dérogations de circulation, et la sensibilisation sécurité transmise aux salariés…
La RH présentatrice s’exclame : « En qualité de service, sur les JO, on doit être irréprochable ! ».

La CGT ajoute qu’elle souhaiterait que cela soit le même objectif vis-à-vis du code du travail !
Et détaille 2 sujets d’importance qui manquent :

  • L’outil Atos Saxo, configuré avec la loi et les accords Atos sur le temps de travail, permet d’enregistrer les heures supplémentaires. Mais si dépassement de la suractivité légale, comment la direction le suit-elle ?
  • Qui contrôlera les suractivités probables de nos collègues ? Il faut donc à vos élus, des reportings hebdomadaires afin de vérifier, d’alerter, de pallier si des mobilisations trop fortes sont demandées.

La direction répond rhétoriquement : « Atos sait gérer les incidents majeurs, les managers suivront les activités et les RH ont communiqué sur l’utilisation de Saxo ! »

On en revient au sujet pour la CGT : « Si dépassement du cadre légal, il faut que les investissements des salariés soient valorisés, cela ne peut être du bénévolat ! Donc comment est-ce suivi et comment communiquez-vous aux salariés la façon de faire ? »

La direction réfléchit : « On a prévu un fichier excel mais on ne peut le communiquer aux salariés, car c’est au-delà de la loi. »

La CGT réplique  : « La réalité opérationnelle peut être dans l’illégalité des heures cumulées effectuées mais il ne faut pas en parler ! »

En pensée formatée, la RH explique avec aplomb  : « Que toute heure supplémentaire doit avoir l’aval obligatoire du manager donc il n’y aura pas de problème… »

Manque de pot, la loi dit le contraire : « Les heures supplémentaires sont des heures demandées par l’employeur, ou effectuées avec son accord même s’il est implicite, ou rendues nécessaires par les taches confiées au salarié ».

Ça balbutie un peu… Pas certain que vos représentants CGT accèdent aux informations de suivi et de prévention des activités sur les JO. Décidément Atos fait beaucoup d’activités en perruque !