Partout dans le pays le jeudi 16 février 1 300 000 personnes ont défilées pour protester contre le texte. : un chiffre qui témoigne d’une colère qui ne fléchit pas.

C’était l’ « acte V».

Plus de 250 lieux de mobilisation sont recensés comme autant de symboles d’un pays tout entier vent debout contre cette réforme.

Une présence massive malgré la période des congés scolaires, à caractère interprofessionnel et intergénérationnel dans tous les cortèges, marquée d’une forte détermination, dans une ambiance festive, témoigne du rejet unanime du projet Macron.

Au-delà de cette journée de mobilisation nationale, des initiatives ont lieu chaque jour, à l’instar des retraites aux flambeaux.

Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a atteint un million de signatures.

Prochains rendez-vous les 7 et 8 mars prochains

Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage.

Au fil des semaines, les sondages démontrent une hausse de ce rejet massif puisque dorénavant, plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme.

Si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restent sourds à la contestation populaire, les organisations syndicales appellent, dans le cadre interprofessionnel, à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain, y compris par des débrayages quotidiens ; ce qu’ont déjà décidé les secteurs professionnels, comme l’énergie, la branche pétrole, les cheminots ou bien les portuaires et dockers.

La CGT appelle l’ensemble des secteurs professionnels à décider des formes de reconduction de la grève dès le 7 mars.

Selon un récent sondage, 68 % des personnes interrogées estiment que le blocage de la France sera de la responsabilité du gouvernement.

Les inégalités entre les hommes et les femmes, qui persistent de manière alarmante, sont encore renforcées au moment de la retraite. L’intersyndicale se saisira du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes pour mettre en évidence et dénoncer l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les femmes.