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En mars 2023, l’UES Atos France a embauché 386 salariés ! Bravo ! Mais dommage, 450 employés ont quitté l’entreprise dont 13 licenciements, 100 départs en retraite, 216 démissions. Certes c’est la période du printemps avec les explosions inhérentes, cependant les années précédentes, les départs en mars furent d’une petite centaine au maximum. Mais que se passe-t-il pour un tel tsunami de démission en 2023 (~2% des effectifs en 1 seul mois !) ?

L’incurie de l’entreprise est la réponse ! Quand on a plus de 35 ans chez Atos, on a statistiquement 20% de probabilité d’être moins augmenté que les plus jeunes et cela s’aggrave avec l’âge… C’est une politique discriminatoire à peine dissimulée de rajeunir une pyramide des âges jugée encombrante par la direction : trop de vieux qui pourtant contribuent aux productions, salaires jugés trop hauts, salariés moins dociles demandant du sens au travail (quelle ineptie !)…Même certains managers déplorent la politique salariale d’Atos qui les empêche de récompenser correctement leurs équipes. D’autres, droits dans leurs bottes, annoncent à des plus de 50 ans qu’ils ne seront pas augmentés parce qu’ils ne démissionneront pas vu leur âge !

Ces managers prennent leur cynisme pour de la franchise… C’est tout l’esprit Atos !