Samedi dernier, 11 février, deux millions et demi de personnes partout en France, tous profils confondus, ont manifesté pour la quatrième journée d’action contre la réforme des retraites.

La pétition en ligne se rapproche du million de signatures,  les sondages indiquent que 70% des Français et 90% des travailleurs y sont opposés.

Pourtant, le gouvernement reste sourd et s’arque boute sur sa réforme.
La lutte continue avec deux journées d’action interprofessionnelle le 16 février et le 7 mars. Et des grèves reconductibles si gouvernement et Parlement restent indifférents au rejet massif du projet par nos concitoyens.

Ni pause, ni trève !

Portée par un mouvement social exceptionnel, l’intersyndicale reste en ordre de bataille et durcit le ton avec deux nouvelles mobilisations le 16 février et le 7 mars.

La CGT appelle à généraliser les grèves

Suite des événements ? Les huit syndicats représentatifs des salariés appellent à deux nouvelles journées d’action :

  • 16 février, pour la deuxième semaine d’examen du texte de la réforme à l’Assemblée nationale.
  • 7 mars quand il arrivera devant le Sénat.
  • 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.

Dans un communiqué commun, la syndicats demandent au gouvernement le retrait de son projet de loi, et aux parlementaires un rejet massif du texte.

La Confédération demande à ses organisations d’interpeller députés et sénateurs dans les territoires pour qu’ils ne votent pas le projet de loi.

« Devant l’obstination et le mépris du gouvernement et les provocations d’Emmanuel Macron qui s’entête à ne pas entendre la contestation populaire, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez ainsi que les autres dirigeants syndicaux iront manifester le 7 mars à Albi (Tarn) « pour appuyer l’ancrage fort du mouvement partout sur le territoire, dans les petites villes comme dans les plus grandes ».