Est-ce vraiment une surprise ? Maintenant qu’une nouvelle organisation drastique se met en place, qu’un grand nombre de managers sont dépités dans le jeu de chaises musicales avant surement d’être placardisés ou remerciés, les dossiers nauséabonds d’Atos remontent et sont diffusés à la CGT. Parce que certains encadrants trouvent les méthodes de la haute direction iniques et cyniques. Nous avons maintenant la preuve généralisée, là où auparavant il y avait des cas particuliers.

Il y a bien eu des consignes aux indirects de pointer en chômage partiel lors de la crise de la Covid en 2020, sans aucune baisse d’activité. Alors que 97% des productions ont perduré, que la prise de commande a été supérieure au prévisionnel, que les activités de support ont été fortement multipliées, la direction Atos a eu la lumineuse escroquerie de faire imputer à 20% en chômage partiel des salariés qui bossaient à 120%, pour récupérer ensuite l’argent auprès de l’Etat.
La CGT avait déjà dénoncé Atos en 2021, citée dans le scandale des « Luxembourg Papers » sur l’optimisation fiscale pour les grandes firmes européennes. A l’heure où le bilan des valorisations salariales 2022 est scandaleusement indigent et qui ne compensent pas l’inflation, on a la confirmation qu’Atos s’est illégalement gobergé avec la crise Covid sur les contributions d’impôts des citoyens.


Le code éthique Atos ne trouvera surement rien à y redire, c’est pourtant dans son préambule : Atos respecte les législations en vigueur dans les pays. Sauf quand l’avidité et la cupidité en décident autrement !