De nombreuses alertes ont été faites, autant par des salariés que par leurs représentants concernant des troubles socio-psychiques liés aux conditions de travail. A la CGT nous rejetons le terme de risques psycho-sociaux car il s’agit de troubles avérés et non pas de risques, et l’ordre des épithètes nous importe pour déconstruire les causes de ces traumatismes, qui sont d’abord liés aux organisations de travail avant d’être psychiques. Ces alertes concernant plusieurs projets et clients comme EDF à Lille, Mistral (SNCF) à Bezons/Rennes et l’Agirc-Arrco à Aix en Provence ont parfois fait l’objet d’expertises par des cabinets spécialisés ayant conclus à l’absence de formation des managers sur ces troubles, le turn-over important voire l’absence de RH et de chef d’établissement et la culture du toujours plus de travail avec un effectif en baisse.

Récemment, un client s’est mal comporté avec nos collègues sur le projet DTI DSNA à Toulouse. Le management Atos a arrêté l’activité pendant 5 jours obligeant le client à changer d’interlocuteur. L’impact économique a été faible pour l’entreprise et l’activité a repris avec un fonctionnement amélioré.

L’équipe de pilotage de l’expertise suit ce projet depuis plus d’un an…

Saluons ce changement important dans la culture des managers Atos et espérons qu’il soit durable et pérenne. Le client n’a pas tous les droits et doit assumer ses responsabilités !