Vous voyez la partie en bas à droite de la fiche de paie, celle qui tombe chaque mois et qui sert à payer les factures ? C’est le net. Un peu plus haut il y a le brut contenant les cotisations sociales salariales et patronales, la partie du salaire dédiée au financement de la sécurité sociale, de l’assurance chômage, de la formation… Tous les salariés et leurs familles en bénéficient au cours de leur vie.
Et puis arrivent les truands : pour eux, les cotisations patronales c’est du lourd. Un sacré magot auquel le patronat s’attaque patiemment. En trente ans, le montant des exonérations de cotisations est passé de 1,9 à 66 milliards d’euros – prétendument pour favoriser l’emploi. En réalité, cet argent a davantage enrichi les actionnaires. S’attaquer aux cotisations sociales, qu’elles soient payées par le salarié ou l’entreprise, c’est une perte nette : c’est moins de droits à la retraite, à la santé, au chômage. Si elles venaient à disparaître, les salariés dépenseraient plus pour espérer conserver le même niveau de protection sociale.
Le partage des richesses et la solidarité sont les valeurs portées par la CGT dans les luttes pour les salaires, l’emploi, le droit à l’assurance chômage ou encore la retraite à 60 ans.