On en apprend de belles par la presse :
Le journal Le Monde titrait le 6 déc. 2024 que 168 millions d’euros de conseil ont été dépensés pour la restructuration financière d’Atos. La Lettre réenchérit avec données à l’appui : c’est 250 millions précisément !
Heureusement que l’éphémère ancien directeur général du groupe Yves Bernaert (oct. 23, janv. 2024) avait déclaré pompeusement que Atos devait réduire de moitié les recours aux cabinets de conseil ! On imagine les dépenses folles alors avant 2023 ! Et toujours dans la mauvaise plaisanterie : pour étudier un marché mondial, Eviden a pris un cabinet de conseil. Comment le choisir ? En prenant un cabinet de conseil pour choisir le conseil !

La CGT en CSE met en avant ces informations et pose la question : « La direction demande des efforts depuis des années aux salariés et cela va s’accentuer, mais comment cela peut-il avoir du sens s’il y a des gabegies somptuaires en gouvernance, et de plus, inutiles eu égard aux résutats ? »
La direction des affaires sociales maugrée, s’offusque presque, comment peut-on répéter ce qui est révélé par la presse – et qui donc serait tendancieux ? Le directeur France répond : « Je comprends la question du sens pour les salariés (sic !) mais il faut augmenter la profitabilité (re-sic) …
Les personnes qui ont mis Atos dans cette situation ne sont plus là… Il ne faut pas céder à la sinistrose
 ». Pas coupable, Pas responsable. Besoin d‘un conseil d’avocats peut-être ?