En CSEC le directeur Europe du Sud est enthousiaste. Les résultats économiques Atos du premier trimestre sont bons nous dit-il.
Le secteur Industrie et l’activité Digital sont en forte croissance avec le gain des projet Digital Workplace Airbus et Technip. BDS, bien qu’en légère décroissance sur la prise de commande ne gâche pas le plaisir grâce à la vente d’un supercalculateur en Espagne. La croissance du chiffre d’affaires est supérieure de 12,6% au budget. La marge opérationnelle est en amélioration, les actions de renégociation des prix avec les clients portent leurs fruits même si Atos n’a pas pu répercuter la totalité de l’inflation. Si on se compare à 2022, dit le directeur, la croissance est qualifiée de correcte. Même si ladite marge n’est pas encore à la cible, c’est à dire 23% pour NewAtos et 28% pour BDS…
Reste la valse des actifs à aiguiller vers NewAtos ou Eviden et le transfert des salariés à finir !
Bon tout va bien, on est rassuré (quoique…). Mais alors pourquoi les négociations annuelles 2023 ont-elles débouché sur presque rien ? Encore et toujours le peu de considération pour les employés. Et pour l’inflation, les clients doivent s’aligner mais pas les salaires en interne.
C’est à ça qu’on reconnait une direction des ressources humaines soucieuse d’équité !