En cette fin de mandature les élus sont amers et dénoncent le comportement déloyal de la direction (aucun document permettant un travail d’analyse avant les plénières) auprès des instances. CSE, CSEC avec des ordres du jour inconsistants, interlocuteurs fantômes remplacés par des « hommes de paille », collectifs de représentants de proximité entravés, rétention d’informations sous prétextes paranoïaques, sujets sans cesse reportés et puis ajournés, réponses partielles voire fausses aux questions posées en séance.

Dans le même temps une communication des dirigeants à grand coup de « road show » et c’est la pièce de théâtre qu’est devenue Atos qui nous est déroulée. A l’affiche des grands noms du spectacle aux tours de passe-passe éprouvés qui vont ânonner la fable du capital, et quand la presse et le marché s’inquiètent, un nouveau numéro de magie en exclusivité internationale afin de faire frémir la bourse. Dans cette parodie le dialogue social est relégué au statut d’icône préhistorique du 20ème siècle.

Pour la CGT le constat est simple la fabrique sociale chez Atos est vidée de sa substance.

Qu’on ne s’y trompe pas ce sont les salariés qui à la fin sont lésés.