Lors de la présentation du projet de fusion de plusieurs sociétés au sein d’Atos France, la direction avait promis qu’il n’y aurait aucun impact pour les salariés. S’en est suivi une négociation d’harmonisation des taux de prélèvements de la retraite complémentaire, et comme on pouvait s’y attendre, la direction n’a pas tenu parole. Elle a refusé de compenser à 100% les pertes subies par les salariés Imakumo, Fastconnect et Infogérance, dues à l’augmentation des prélèvements suite à l’application du taux moyen pondéré obligatoire et applicable à tous. Mais les plus touchés sont les salariés ex-Infogérance dont la répartition de cette cotisation entre employeur et salarié est passée de 75/25 à 60/40. D’où une perte de salaire proportionnelle au montant de celui-ci : plus de 600 € pour un brut de 43992 €, Plafond Annuel de la Sécurité Sociale 2023. La direction s’est reniée en ne proposant la compensation à 100% que jusqu’au PASS, puis dégressif pour les salaires plus élevés et plus rien à partir de 65000 €…
Elle a clairement annoncé que, si ce projet d’accord n’était pas signé par les organisations syndicales, il n’y aurait aucune compensation ! Mieux encore, les salariés en recevant leur feuille de paye de janvier se sont aperçus que la base de calcul pour la compensation n’était pas le plafond annuel 2023 mais celui 2022, inférieur de près de 3000€, soit une perte supplémentaire de 30€ annuel : minable et mesquin !
Ce sont là des méthodes de patrons voyous qui discréditent autant leur parole que la confiance nécessaire à un dialogue social digne de ce nom. Si vous aimez les coups fourrés et les traîtrises, bienvenue chez Atos, si vous voulez les combattre rejoignez la CGT !