Souhaitant innover pour sa première animation en réunion, le nouveau DAS, très volontaire, présente 3 principales nouvelles « bonnes pratiques » de fonctionnement du CSE :
- Les élus parlent en leurs noms propres et non pas au nom d’une organisation syndicale, le CSE (comité social et économique) doit être apolitique.
- Pour un sujet, et afin d’être efficace, il faut fixer un temps limite de traitement.
- Il est possible de gérer des sujets sociaux au fur et à mesure, en posant les questions par mail, sans attendre la prochaine réunion de l’instance CSE.
La CGT insiste sur des principes fondamentaux qui s’oppose à la prétendue efficacité managériale :
- La charte d’Amiens de 1906 (cela fait près de 120 ans) précise que la CGT se consacre à la défense des travailleurs en totale indépendance des partis politiques et de l’Etat.
- Le droit de représentation du personnel est défini dans le préambule des Constitutions des IVe et Ve républiques (cela fait 78 ans) et impose la démocratie dans l’entreprise. Il n’y est pas défini un temps limité par sujet social ! Et il faudrait voir à ne pas revenir sur ce droit supérieur à toutes les normes juridiques !
- La direction veut inventer le dialogue asynchrone aux dépens de la démocratie sociale ; on échange des fichiers/mails questions/réponses sans être dans la même réunion en même temps !
Bon, en cette nouvelle mandature, tout le monde va prendre ses marques. Cependant une chose est certaine : les fausses bonnes méthodes de la direction devraient plutôt être arrêtées par la gouvernance avec ses stratégies mouvantes !