Les JO sont très proches ! Le groupe Atos – la partie Eviden est particulièrement impliquée – se mobilise pour le grand évènement.
Et les représentants du personnel de s’interroger sur les conditions de travail de centaines d’entre nous qui seront à n’en pas douter impactées dans leurs activités… Ça tombe bien, si modification des environnements de travail, la loi impose que le Comité Social et Economique (CSE) soit consulté afin d’examiner les modalités d’accompagnement, de primes ou autres dispositifs pour les salariés.
C’est ce qu’a fait la direction. Un dossier complet de 40 pages a été fourni pour expliquer les astreintes nécessaires. Tout est détaillé précisément : chambres d’hôtel réservées, taxis prévus, temps de repos, restauration sécurité, etc. Sauf que les 40 pages se cantonnent à seulement 6 (six !) salariés identifiés de cybersécurité, la direction ayant borné la présentation à ce service uniquement…
On synthétise pour bien expliquer : Atos mobilise fortement ses ressources en France pour assurer les JO Paris 2024 avec… une demi-douzaine d’experts identifiés !
La CGT se permet de penser que ce n’est pas le bon dimensionnement ! De qui se moque-t-on ?
On souhaite avoir connaissance de l’ensemble des salariés Eviden France impactés dans leurs conditions de travail directement ou indirectement c’est-à-dire les équipes de support et de back-up. Sans oublier les collègues qui sont en prestation pour les clients fournisseurs des JO (RATP, EDF…).
Et à la question : Une prime est-elle prévue pour les salariés concernés ?
« On y pense répond la Direction car on est très motivé par la réussite du projet… ».
La CGT aurait bien voulu une motivation concrète et non pas une pensée sympathique pour nos salariés qui vont trimer sportivement pour les Jeux Olympiques !