Dans la mauvaise série de la chasse cruelle, on ne sait toujours pas qui mangera Atos…La presse a cité les noms de Thales, Orange, OnePoint, Astek, Kretinsky, Airbus et OVH…Et des grandes banques, avocats d’affaires, cercles d’influence rodent à Paris pour l’emporter…D’autres carnassiers sont peut-être à l’affût, la proie est prête à être démembrée…
Le jeu capitalistique importe peu à la CGT, ce sont les emplois et les conditions de travail qui nous mobilisent. Alors que les informations boursières se délectent de la réduction des effectifs de près de 8000 salariés du groupe dont 10% en France, nous alertons encore et encore sur les manœuvres très risquées de la direction. Couper le groupe en 2, c’est :
- un coût exorbitant d’emprunt pour des résultats hypothétiques avec un retour estimé « à la normale » en 2026 !
- une synergie perdue pour un groupe qui se vantait d’être présent sur toute la chaîne de production IT.
- une mise en concurrence entre Atos et Eviden qui s’imposera très vite aux clients et aux marchés.
- des estimations de hasard pour des capitalisations boursières qui promettront ou déchanteront…
- des entités réduites qui seront plus facilement la proie de prédateurs externes…
Le tout fait une menace réelle sur l’emploi car les salariés
ne sont qu’une variable d’ajustement pour les financiers qui nous dirigent !