Quel tour de prestidigitation !  Avec l’opération Matisse de réorganisation des sociétés juridiques Atos en France, la direction a fait disparaître dans un chapeau les mandats de 112 représentants du personnel élus démocratiquement.

Les premiers effets conséquents sont les suites juridiques. L’ensemble des organisations syndicales portent l’affaire en justice. Des jugements sont attendus en février et juin.

La direction dans son spectacle fait comme si tout était acté et continue à convoquer des comités économiques et sociaux centraux (CSEC) alors que des élus des salariés sont manquants dans les instances et les commissions ! Un spectacle au rabais en quelque sorte…

Les commissions de santé, sécurité, et conditions de travail sont confrontées à des dossiers d’équipes Infogérance sans connaissance de ce métier et des contraintes inhérentes. C’est problématique pour les droits, protections et défenses des salariés.

Les activités sociales et culturelles sont suspendues car elles pourraient être frappées de nullité avec les décisions juridiques.

Le dialogue social est au mieux tendu, la direction fait un bide avec ce spectacle méprisant qui ne reçoit que quolibets et lazzis.

La CGT est partie prenante des procédures, mais les démarches judiciaires ne sont pas une fin en soi et la CGT y recoure que parce que la direction l’y oblige. La seule opposition à l’arbitraire reste la mobilisation unie des salariés. Sans cela, certains dirigeants continueront à se croire tout permis !