• Rattrapage lié à l’inflation et au coût de la vie

Depuis maintenant 10 ans, le coût de la vie a augmenté de plus de 12 % mais les salaires, eux, n’ont pas suivi cette évolution. La CGT réclame une revalorisation pour tous les salariés « oubliés », ceux dont le salaire n’aurait pas augmenté à hauteur du coût de la vie durant les 3 dernières années.

inflation 2021inflation 2020inflation 2019
1.6%0.5%1.1%
Inflation selon l’INSEE

Soit un total de 3,2% en 3 ans,

la CGT demande donc un rattrapage de salaire équivalent avec un plancher de 150 € et un plafond de 200€ mensuels pour tous ces salariés.

Rattrapage lié au gel des salaires

La CGT demande que tous les salariés puissent récolter les fruits de leur travail, et à ce titre, une augmentation des salaires en 2022 :

  • Pour les salaires inférieurs à 39k €, 300 € mensuels
  • Pour les salariés entre 39k et 58k €, 200 € mensuels
  •  Pour les salaries > 58 k € n’ayant qu’une rémunération fixe : 100 € mensuels

Part variable

La CGT le répète sans cesse : il ne peut pas y avoir de salaire soumis à des variations et indexé sur des clauses mouvantes. La part variable doit être intégrée dans le salaire et payé intégralement !

Salaire minimum Atos

La CGT demande qu’il n’y ait pas de salaire en dessous de 105% des minimas conventionnels. 

Concernant le calcul du taux effectif garantis annuels de la convention Métallurgie, la CGT demande qu’il soit calculé hors prime et hors heures supplémentaires.

Égalité professionnelle Femmes / Hommes

Cette année, comme les précédentes, la CGT revendique en priorité l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

Nous demandons la fourniture immédiate des bilans égalité professionnelle pour 2020 et 2021.

Un cadre législatif définit l’obligation de l’employeur à fournir ce rapport de situation comparée entre femmes et hommes :  

  • · La loi Roudy du 13 juillet 1983 réaffirme le principe d’égalité dans tous les champs professionnels et a pour objet de lutter contre la discrimination envers les femmes sur l’accès à l’emploi et sur le salaire à travail égal. Elle intègre également un nouveau principe « d’égalité des chances » qui vise des mesures ponctuelles en faveur des femmes. En pratique, elle institue l’obligation pour les entreprises de produire un rapport annuel sur la situation comparée entre les femmes et les hommes dans l’entreprise. Son objet était de diagnostiquer les inégalités dans l’entreprise afin de définir les actions susceptibles de les supprimer.
  • La loi Génisson du 9 mai 2001 renforce les lois précédentes par des mesures de correction pour remédier aux inégalités et en réaffirmant l’obligation pour les entreprises de rédiger le rapport de situation comparée. La loi Génisson crée également une obligation de négocier sur l’égalité professionnelle au niveau de l’entreprise et des branches.

Prime de vacances et prime d’ancienneté

 La CGT demande que la prime de vacances Syntec soit versée en sus pour les salariés rémunérés sur 13 mois conformément à l’arrêt de la cour d’appel de Versailles du 18 novembre 2014.

Nous réclamons qu’elle devienne une valeur ajoutée de l’entreprise en l’étendant aux salariés relevant de la convention de la Métallurgie.

La prime d’ancienneté des non-cadres relevant de la convention Métallurgie doit être calculée dès la 1ère année jusqu’aux 25 ans d’ancienneté sur le salaire réel et non pas sur le montant garanti annuel (TEGA).  Elle doit être élargie aux non-cadres Syntec.

Restauration

La CGT revendique l’harmonisation de la valeur faciale des tickets restaurants à 9,48 €, quelle que soit la situation et le lieu de travail, présentiel ou télétravail. En conservant la répartition employeur/salarié (60/40), ce montant correspond au maximum autorisé par l’Urssaf pour l’exonération des cotisations de sécurité sociale (5.69€ de part patronale).

Nous demandons que les salariés aient le choix du support de la subvention (TR, carte). La délivrance d’une carte est contraignante pour les salariés travaillant le soir ou le week-end puisque celle-ci n’est acceptée que le midi et refusée les dimanches et jours fériés. Il faut donc débloquer la carte pour ces dernières utilisations.

Frais de déplacements

La CGT demande l’ouverture d’une négociation concernant les frais de déplacements pour en réévaluer les montants. Seul le barème de l’URSSAF annualisé permet de rembourser correctement les indemnités kilométriques.

La CGT réclame également le remboursement à 100% de l’abonnement de transports en commun mensuel ou annuel permettant de se rendre de son domicile à son lieu de travail.  

Communication sur les augmentations

La direction n’a pas respecté son engagement sur ce sujet l’an dernier. La CGT demande que chaque non-augmentation ou augmentation soit justifiée au salarié par le manager au cours d’un entretien et accompagnée d’une lettre l’informant de la ou les mesures dont il bénéficie.

Contrat de génération

La CGT demande l’ouverture immédiate d’une négociation indépendante pour remettre en place un accord contrat de génération. Ce futur accord doit reprendre a minima les mesures de fin de carrière du précédent , signé par la CGT, ainsi que la reconduction de la préretraite d’entreprise.

Travail atypique & astreintes

Les astreintes impactent la vie privée et la santé des salariés, il faut donc revaloriser périodiquement les montants de leurs compensations.

La direction a reconnu en 2021 ne pas avoir respectés les articles 2.1.3.1 et 7.5.1 de l’accord Infogérance concernant le travail atypique en ce qui concerne les réévaluations des primes de bon accomplissement du planning et les montants des modules d’astreintes. Elle a traité l’augmentation de la prime au titre de l’année 2021 mais de manière incomplète et non rétroactive. La CGT exige donc une réévaluation exacte de ces montants avec effet rétroactif pour les salariés concernés au 1er juillet 2019.  Pour cela elle-même aussi en parallèle une action en justice.

Les gains de la disparition de la GMP  

A l’occasion de la disparition de la Garantie Minimum de Points de la retraite complémentaire, la direction a engrangé des gains sur le dos des salariés qui en bénéficiaient. Ce sont les cadres et assimilés les moins bien rémunérés qui ont été lésés.

Nous demandons une négociation en vue de la redistribution de ces gains au salariés concernés.

Subrogation lors des arrêts de travail

La CGT demande l’égalité de traitement pour le versement des Indemnités Journalières de la sécurité sociale en cas de maladie, et donc que la subrogation soit appliquée à tous les salariés de l’UES France.

Prime Covid

Le gouvernement a proposé en 2021 le versement de la prime dite « Macron », comme il l’a fait en 2020, la CGT rappelle que cette prime, défiscalisée et exonérée de cotisations sociales, ne respecte pas les notions de redistribution et de solidarité entre les citoyens. Comme en 2020, lorsqu’Atos a honteusement fait appel aux subsides de l’Etat alors que sa situation ne le justifiait pas et que ces mesures gouvernementales devaient cibler ceux qui en avaient réellement besoin.

La direction ayant elle-même reconnue l’implication des salariés durant la période covid, la CGT demande une gratification, au choix du salarié :

  • soit 5 jours de congés « covid »
  • soit une prime socialisée d’un montant de 1 000€
  • Pour les salariés travaillant au plus proche des malades, un doublement de celles-ci.

· .

Congés perdus

La CGT demande que le montant des provisions récupérées par la direction au titre des congés perdus par les salariés en 2018, 2019, 2020 et 2021 soient intégrés dans l’enveloppe des NAO en complément du montant de base proposé pour 2022.

Programme Share 2022

La CGT demande la suppression de ce système et que le montant total des abondements ATOS soit reversé aux budgets des augmentations générales.

Ratio d’équité salaires des dirigeants

La CGT demande de respecter le ratio d’équité de 10 entre le salaire médian et le salaire du directeur général, soit une rémunération fixe + variable de 467220 € maximum. Les salaires des membres du comité de direction devraient être ajustés en conséquence.