Vous avez dû lire les annonces de tel ou tel syndicat ayant signé un accord après avoir obtenu des avancées mirifiques ! En y regardant de plus près, on s’aperçoit assez vite que certaines signatures cachent des contreparties pas toujours avouables et que les avancées en question ne concernent pas les salariés…

Par exemple, dans l’accord sur le travail atypique, des régressions majeures sont présentes dans le texte. Comme la revalorisation en trompe l’œil de deux primes qui ne sont plus calculées avec la somme des pourcentages d’augmentations des salariés du périmètre de l’accord sur trois ans, mais avec la moyenne ! Diviser par 3 c’est une belle avancée !

Autre exemple : les salariés en travail posté dont le contrat prévoit 35 h par semaine ne font que 32 h pour compenser en partie la pénibilité de ce type de cycle qui empêche la construction des plannings sur 35h. Si un salarié effectue des heures entre 32 et 35, celles-ci sont rémunérées 25% et non 125% comme elles le devraient. Ces salariés peuvent donc effectuer jusqu’à 18 h supplémentaires par mois, payées l’équivalent de 4h30 ! La réalité des 32h/semaine inscrite dans l’accord n’est donc pas respectée. Et ce ne sont que deux exemples parmi d’autres !

Comme quoi il ne faut pas prendre pour argent comptant toute propagande proclamée
et se renseigner sur le fondement réel d’une signature et de ses conséquences pour les salariés…