Vous savez ce qu’on pense à la CGT des Business Score Cards (BSC, ou en français « parts de salaire variables » ) : c’est du foutage de gueule. La rémunération variable est une carotte suspendue devant le nez du salarié. La direction décide de la longueur de la ficelle, de la taille de la carotte, et elle en change comme elle veut ou quand elle veut…

Une preuve de plus, s’il vous en faut : les règles changent encore pour 2025. MyManagement, (le plan des salariés ayant un GCM de 6 ou plus), et le paiement des BSC précédemment semestriels, passeront à une fréquence annuelle. Les périmètres de Business Lines, précédemment supprimés, sont réintroduits. La pondération change, elle sera dorénavant différenciée selon les objectifs, et les KPIs sont modifiés.
MyPerformance (pour les salariés ayant un GCM de 5 ou inférieur) reste sur un rythme semestriel. Le plan sera fondé à 75% sur la contribution individuelle et à 25% sur le Contributive Cash Flow Groupe.

Le « meilleur », comme toujours, ce sont les notes de bas de page en petits caractères : L’entreprise se réserve le droit de changer d’indicateur pour le calcul du paiement, d’ajuster les systèmes BSC, les KPIs, le calcul et le paiement, dans des circonstances exceptionnelles. Enfin, les affaires non conformes au process Rainbow & Salesforce ne sont pas prises en compte.