Atos-Eviden France a depuis janvier un nouveau Directeur des affaires sociales (DAS) qui souhaite apporter des nouvelles façons de faire exogènes. Ça commence à coincer avec les représentants des salariés en Comité Social et Economique (CSE) qui estiment les pratiques décalées au mieux, méprisantes au pire. Ce n’est pas comme si, dans la situation actuelle du groupe, il faudrait d’autant plus respecter les salariés et leurs représentants ! Bref, voici la déclaration soutenue par tous :
« Les élus du CSE de l’UES Eviden demandent à la direction de respecter l’instance CSE ainsi que ses règles de bon fonctionnement. Des dérives répétées ont été constatées :
Sous le couvert de diminuer la durée des réunions, des sujets demandés à l’ordre du jour par le secrétaire et les élus sont répondus par un écrit de la direction, ce qui a pour résultat de couper court à tout échange.
La direction persiste à fixer des horaires trop contraints par sujet à l’ordre du jour, ce qui est contraire à tout principe de dialogue social, dialogue qui doit être pourvu des moyens et du temps nécessaire.
Très souvent, les documents d’information de la direction arrivent la veille ou pendant les préparatoires, voire durant les plénières des CSE, et ne permettent donc pas un travail d’analyse préalable et encore moins un travail approfondi par les élus. Cela pourrait s’assimiler à une entrave au fonctionnement de l’instance. »