Marche de l’entreprise
Situation morose : l’objectif de marge devrait être atteint de justesse mais pas l’objectif de revenu. Deux contrats « dans le rouge » devraient passer au vert, cinq autres restent sous vigilance. L’intermission s’est accrue, à 6,34%. Depuis le troisième trimestre 2023, les effectifs ont baissé de 11% (-3% sur les effectifs Atos, -13% sur les sous-traitants, -5% sur l’offshore). Officiellement, sur 2024, les effectifs Atos ont baissé de 5%, soit -272 personnes. Et le carnet de commandes n’est pas bon…
En 2024, comparativement à l’année 2023, le nombre de licenciements est passé de 28 à 36 (dont 14 en 2024 pour inaptitude, chiffre non communiqué pour 2023). Il y a eu 66 fins de périodes d’essai à l’initiative de l’employeur contre 61 en 2023. En revanche, les fins de périodes d’essai à l’initiative du salarié sont en recul (24 seulement contre 35 en 2023). Le coup d’arrêt aux ruptures conventionnelles se traduit dans les chiffres : 12 RC seulement, contre 74 en 2023. Les démissions sont également en baisse, 401 en 2024 contre 459 en 2023.
Les réductions d’effectifs prévues par le projet BOOST sur le périmètre de Tech Foundations ont été réalisées, avec 252 postes supprimés en 2024. Il est encore prévu 201 suppressions de postes en 2025 pour atteindre l’objectif cumulé de -800 de 2023 à 2025.
Pendant ce temps le groupe s’effiloche. Chose étonnante, les salariés ne semblent guère préoccupés par cette situation, à moins qu’ils ne soient résignés. En tout cas ça ne bouge guère. On dirait que chacun reste dans son coin en attendant la chute de la prochaine tuile.
Présentation de Digital Workplace
Digital Workplace, en France, c’est 113 salariés dont 60 sous-traitants et un centre de services à Nantes. Dans le monde, ce sont des centres de services en Pologne, Roumanie, Inde, Espagne, Egypte, Malaisie, Philippines, Chine, Royaume-Uni, Etats-Unis, Mexique, Brésil, Argentine… qui assurent des services 24/7 pour 130 pays en 100 langues différentes. L’entité effectue des prestations centrées sur le poste de travail et plus largement sur l’espace de travail numérique. Cela inclut les technologies d’accès aux données et la sécurité de ces accès, en prenant en compte la mobilité et les exigences écologiques, les services de conseil, d’accessibilité, de support, les solutions de collaboration, de gestion des ressources, des cycles de vie, des identités et des accès, ainsi que la mesure de l’expérience utilisateur.
Les clients adressés appartiennent principalement au secteur privé. La création du centre de services de Nantes et l’élargissement en cours de l’offre devraient permettre de répondre aux attentes spécifiques du secteur public.
Révision des plafonds de frais
La direction consent à réviser les plafonds de frais professionnels, et ce n’est pas un poisson d’avril. Elle admet que les « débordements » et les « comportements inadéquats » qu’elle dit avoir constatés, et plus largement les divers dépassements des barèmes de frais sont dus à des plafonds irréalistes.
L’annonce officielle devrait être faite très prochainement, à priori début décembre, avec – si tout se passe comme annoncé – une rétroactivité de la mesure pour la note de frais du mois de novembre. Elle comprendra une hausse des repas de midi, du soir et des frais d’hôtel.