Brève : encore une idée lumineuse
Euréka ! La direction a trouvé la solution financière. Ecrit dans les multiples rapports à prix d’or : « Il faut abandonner des contrats non rentables ». C’est intelligent pour nos métiers, on ne devrait faire que des projets où il n’y a aucun risque ! Ça s’appelle de la rente, non ?
Brève : La direction et le syndrome de Boeing
Toujours dans un rapport Atos : « En raison d’évolutions technologiques majeures entraînant des changements dans la dynamique du marché, il existe un risque que l’organisation ne soit pas en mesure de s’adapter en temps opportun à cette nouvelle réalité du marché et à la perturbation du modèle économique qui en découle. Cela pourrait entraîner une incapacité à développer le chiffre d’affaires, une perte de parts de marché, y compris un impact sur la réputation et un risque global pour l’avenir de l’entreprise ».
Cela ressemble à un paragraphe de futures excuses juridiques pour couvrir nos dirigeants !
Mais alors, comme à l’audition au Sénat américain du PDG de Boeing, et qui vaut pour nos hauts dirigeants Atos : « Vous êtes payés à quoi faire ? ».
Brève : Ça coule de source
« A court terme, les caisses sont pleines. Il n’y a pas de problème de liquidités » déclare le directeur France.
La CGT reposera la question dans 6 mois. Chiche !
Brève : petits règlements entre amis…
La CGT a cru comprendre qu’un contrôle URSSAF était annoncé sur Eviden. Cela s’ajoute au contrôle lancé en octobre sur le CIR (Crédit Impôt Recherche).
Ce n’est que pure supposition de cause à effet, mais la gouvernance Atos ferait bien de mieux écouter l’Etat sur les rachats d’activités stratégiques plutôt que de jouer les divas…
L’administration française serait-elle rancunière ?
Brève : Apprendre à nager avec des plombs
Petit calcul cumulatif : le calcul des experts du CSE remonte des intérêts de dettes à quelque 250 millions € par an sur le business plan 2024-2028. Si on ajoute les 250 millions par an de restructuration (1,1 milliard prévu sur la période), l’entreprise est plombée d’entrée d’un demi-milliard directement dans sa marge, par an…
C’est curieux la propension de la direction de ne pas mettre en avant cette menace sur l’avenir proche. Gouverner, c’est prévoir. Chez Atos-Eviden, Gouverner, c’est de ne pas apercevoir !