Dans l’entité Eviden / Digital / Transports, il existe un projet dénommé « Sparta » pour la RATP.
Le directeur de l’entité Digital nous a bien expliqué le contexte en CSE. Le Client a exigé immédiatement une équipe en place sur des productions exigeantes alors qu’Atos n’avait pas obligatoirement les profils adéquats…
La CGT a eu sur ce projet des remontées d’un salarié en sur-stress qui a été mis en arrêt maladie. Et un autre salarié a qui on a reproché un manque de résultats immédiats alors qu’il ne connaissait pas les logiciels en place.
La CGT demande donc une enquête interne RPS (risque psycho-sociaux) sur l’ensemble des salariés du projet au titre de la prévention sur la santé physique et mentale, une obligation du code du travail (L. 4121-1).
La direction droite dans ses bottes argue qu’il n’y a que seulement 8 salariés sur ce projet, qu’un arrêt maladie n’est pas significatif, et que l’avertissement dont a fait l’objet le salarié accusé d’insuffisance professionnelle est légitime. La direction estime que la demande d’enquête est une manœuvre de la CGT pour accuser le projet !!!
Pour la CGT, 2 alarmes sur un projet constituent en bon sens une suspicion de risque vis-à-vis de tout l’environnement de travail. La direction rétorque qu’il n’y a pas d’alertes de la part des RH donc tout va !
Il a fallu se battre (en dialectique s’entend) pour que la direction ne clôt pas le sujet…
Le dossier est donc transmis pour étude à la CSSCT – commission de santé sécurité et conditions de travail -, qui n’a jamais aussi bien porté son nom !