La complainte du salarié à ses élus bien mal venus
Que sont nos activités devenues,
Que nous avions de si près tenues
Et tant aimées ?
Par la CFE mal semées
Elles se sont trop clairsemées
Et ont failli
Ces amis là m’ont bien trahi
N’en vois un seul à mon côté
Le vent je crois les a ôtés…
Ca ne vous fait pas rire ? Hé bien nous non plus ! La CGT regrette que le vote de la politique des Activités Sociales et Culturelles soit encore reporté, sans justification, au mois prochain. La commission en charge de la définir était pourtant prête à présenter ses travaux, présentation reportée par le bureau du CSE qui n’a toujours établi ni budget ni ventilation budgétaire par activité. La rupture de service auprès des salariés de l’UES ATOS est inacceptable, et l’attente est injustifiable.
Ce manque de prévenance envers les salariés, cette politique de gribouille imposée par le triumvirat CFE-CGC / FO / SPECIS-UNSA donnent une image négative du CSE. La CGT rappelle qu’il était possible (et d’usage) de maintenir provisoirement une organisation existante de manière à assurer la continuité des activités, le temps pour les élus d’en redéfinir posément et à leur guise les contours et les règles sans pénaliser les salariés.
Modalités de paiement des BSC relatifs au 2ème semestre 2023
La direction bafouille sans conviction ses éléments de langages : « décision groupe », « circonstances exceptionnelles », « objectifs non atteints »…
Les élus demandent donc quels sont les indicateurs économiques et financiers, Groupe ou France, justifiant cette décision. Réponse : ha ben non, ces indicateurs n’ont pas été communiqués aux marchés, c’est pas à vous qu’on va les donner d’ailleurs on ne les connait pas (sic !), parce que c’est l’affaire du Groupe, ça ne regarde pas la France. Enfin, un peu quand même au final, non ?
Les élus demandent tout de même quel est en France le poids économique de cette mesure pour les salariés relevant du périmètre de notre CSE… Pas sûr qu’on ait un jour la réponse.
Depuis des années, la CGT dénonce ce mode de rémunération incluant une part variable. Ce n’est pas un choix des salariés mais – avec tout le respect qui leur est dû – un piège à cons imposé par l’employeur. La CGT rappelle depuis toujours que la rémunération ne peut être une variable d’ajustement, ce à quoi notre employeur répond régulièrement qu’il n’en est rien, et qu’on n’y comprend rien.
Aujourd’hui, la CGT tient donc à remercier vivement la direction pour lui avoir finalement donné raison en démontrant par l’exemple que oui, le salaire est bien considéré par notre employeur comme une simple variable d’ajustement.
Evolution de l’application TEAMS
La fonction téléphonie par Teams remplace celle d’Unify Office qui était utilisée précédemment. Les utilisateurs concernés ont été informés de leur bascule sous téléphonie Teams et ont reçu un nouveau numéro de téléphone. A noter que les salariés qui disposent déjà d’un téléphone mobile n’auront pas accès à la téléphonie fixe sous Teams. La bascule concerne environ 3600 personnes en France (Atos et Eviden).
Cette évolution s’explique par le rapport de 1 à 10 existant entre le coût de la téléphonie sous Teams et celui de la téléphonie sous Unify. Or Unify, qui faisait partie du groupe Atos, a été vendu en octobre dernier. Dès lors, les coûts ne relevaient donc plus d’une simple refacturation de monnaie de singe en interne et devenaient bien réels.