Vos représentants du personnel entendent depuis quelque temps une petite musique jouée faussement par la direction : « les organisations syndicales peuvent provoquer des risques psycho-sociaux avec leurs communications, et c’est anxiogène pour les salariés Atos ». Pas un moment, elle ne fait le lien entre l’opinion qu’exprime les tracts syndicaux et ses propres actions qui sont la cause des écrits de vos représentants :

  • L’incompréhension des salariés sur la stratégie et les déboires de la société : ce n’est pas anxiogène.
  • Pas ou peu de reconnaissances professionnelles avec les démotivations et démissions en masse : ce n’est pas anxiogène.
  • La dégradation des conditions de travail avec les pressions, le manque d’effectifs et de moyens :  ce n’est pas anxiogène (enquêtes RPS en cours).
  • Le hold-up sur les congés en 2020, puis un rattrapage confus : ce n’est pas anxiogène (procès en cours).
  • La suppression arbitraire de 132 mandats de représentants du personnel : ce n’est pas anxiogène (procès gagné par les syndicats).
  • Le fameux, fumeux et incompréhensible projet Spring, 300 millions € gâchés et zéro résultat : ce n’est pas anxiogène.
  • Les constats d’équipes en burn-out, à Aix, Rennes, Bezons, les Clayes, Toulouse : ce n’est pas anxiogène (dénonciations à l’inspection du travail).
  • L’improvisé projet Aral externalisant (supprimant) 220 salariés dont l’activité est déclarée, 8 mois plus tard, fondamentale et à garder ! Non anxiogène, vraiment ?

Et la communication du tout, qui est dénoncé particulièrement par la CGT, serait un risque psycho-social pour les collègues !!! Pour rappel, les tracts – comme leurs noms l’indiquent – sont un contre-pouvoir d’expression dans l’entreprise tel que l’ont souhaité les législateurs en France. Toute entrave serait un déni démocratique et le mépris des salariés qui demandent à être informés.

La direction Atos est inconséquente dans ses propos comme dans ses actions. Elle souhaiterait une propagande embellie avec un discours policé et aimable, loin du chaos, de la panique et des soubresauts non maitrisés dans lesquels se débat actuellement l’entreprise…