Solidarité avec les femmes d’hier et d’aujourd’hui

On dit que ce sont les petits pas qui font les grands chemins…

A ce titre, la journée du 8 mars 2024 peut être regardée comme une nouvelle étape dans les luttes des femmes de tous les pays pour conquérir leurs droits. De même l’inscription de l’IVG dans la Constitution, à cette même date en France, est un nouveau jalon avec un message fort, envoyé à tous, qui pérennise un droit fondamental des femmes : la liberté de disposer de leur corps. Le 8 mars est ainsi jalonné de luttes et de mobilisations depuis bien des années, l’histoire a retenu les noms de quelques figures qui les ont soutenues et en a laissé d’autres au bord du chemin, malheureusement. Alors rendons leur « femmage », aux illustres comme aux oubliées, et emboîtons le pas à celles et ceux qui nous ont précédés, qui ont remporté les petites victoires comme les grandes, à l’avant-garde du mouvement d’émancipation féminine !

Le droit à exister, à choisir sa place

Les femmes se mobilisent chaque jour un peu plus pour prendre leur place, non pas celle qu’on leur assigne, mais celle qu’elles se choisissent pour s’engager pleinement dans la vie. Mais faire évoluer les mentalités ne peut pas dépendre uniquement d’elles. Le combat pour l’égalité doit passer par un changement profond et durable pour sortir des stéréotypes qui enferment. Là intervient le rôle essentiel des associations et des mesures d’égalité professionnelle en entreprise qui sont là en soutien de la cause des femmes et qui sensibilisent toute la société par des actions concrètes et collectives.

Pour une meilleure représentation des femmes dans les domaines scientifiques

Parmi les associations qui œuvrent sur le terrain pour une meilleure reconnaissance des femmes dans les domaines où elles sont sous-représentées, il y a par exemple l’association « Toutes en SciENS » créée en 2021 à l’initiative de plusieurs étudiantes et étudiants du département de physique de l’ENS. Elle milite pour une meilleure représentation des femmes dans les domaines scientifiques. Ses représentantes et représentants interviennent notamment dans des lycées afin de « sensibiliser les lycéennes et lycéens aux stéréotypes de genre et aux barrières qui peuvent se construire à cause de ceux-ci ». Ils viennent également présenter le travail de chercheuses. En effet, à l’exception de Marie Curie et de quelques rares élues, les femmes scientifiques restent pratiquement absentes des manuels scolaires. Un objectif en ligne de mire : montrer qu’il est possible, et souhaitable, d’être une femme en sciences.

Nous les femmes d’Atos/Eviden pouvons être fières d’avoir relevé le défi dans notre domaine technologique ! Cette étape franchie, gardons le cap car il reste à conquérir nos places parmi les postes de management !

Pour une meilleure représentation des femmes aux postes de management

Interrogées sur les freins à leur accès aux postes de management, 44% des femmes managers soulignent que le niveau de disponibilité attendu peut se révéler incompatible avec leur équilibre vie professionnelle / vie personnelle. Cette question d’équilibre de vie chez les femmes est principalement liée à la question de la parentalité. Même si la société tend à évoluer, force est de constater que la maternité constitue encore aujourd’hui un véritable frein dans la carrière des femmes, et donc dans leur accession à des postes de direction. Chaque entreprise doit contribuer à rééquilibrer les rôles sociaux et accompagner au mieux la parentalité. Pour une meilleure représentation des femmes à toutes les strates managériales de l’entreprise, il est primordial que les entreprises mènent un travail de fond sur les systèmes de promotions internes.

C’est dans ce sens que vos élus Cgt vont renégocier l’accord égalité professionnelle d’Atos / Eviden, non seulement en veillant à une égalité salariale, mais en militant pour un meilleur accompagnement à la parentalité et pour une meilleure parité dans les postes de management.

Solidarité avec les femmes des autres pays

Au-delà des frontières de notre entreprise, n’oublions pas de nous mobiliser pour agir en faveur de toutes les femmes, partout… et davantage encore là où la discrimination de genre peut conduire à des situations de grande souffrance au prétexte de rapports de domination.

A ce titre, dans l’association  Choisir la cause des femmes (fondée par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir), qu’elles soient juristes, avocates, professeures, étudiantes, chercheuses, sans emploi, elles ont décidé d’agir et de faire avancer les lois pour protéger les femmes. Elles sont parties en tournée européenne à la rencontre de leurs homologues, militantes, membres d’associations féministes, pour collecter un bouquet de lois, les plus favorables aux femmes dans l’Union européenne, convaincues que les changements se font à plusieurs, collectivement. Leur essai intitulé « Le meilleur de l’Europe pour les femmes » présente les résultats de leur enquête. N’hésitez pas à le parcourir !