En début de mandature, au CSE Atos, la CGT a proposé une démarche collégiale, simple et rapide qui aurait permis de répondre sans délai aux attentes des salariés : reprendre l’existant qui a le mérite d’être opérationnel, le temps de rassembler le plus grand nombre autour d’un projet social commun reprenant ce qu’il y avait de mieux pour les salariés sur les ex CSE Atos Infrastructures, Conseil & Solutions et Bull & Fonctions Supports. Cette démarche pragmatique a été écartée par le triumvirat CGC / UNSA / FO coalisé pour prendre le pouvoir,  mettant de côté la représentation partagée et équilibrée de notre CSE issue des dernières élections.

Les premières décisions prises par cette coalition :

  • Faire table rase du passé, pour ne rien reprendre et tout remodeler à sa guise ; décision qui prive les salariés de toute activité sur ce premier semestre, et de projection budgétaire sur leurs vacances annuelles.
  • Voter un règlement intérieur bancal avec 5 commissions pour les ASC (soit un total de 63 membres !) indiquant que cela permettrait de travailler plus vite mais sans définir les règles de bases. Votées en février, les commissions commencent à se réunir en avril, avec des règles générales inexistantes. Quelle efficacité !

La CGT restera toujours fidèle à ses principes concernant la gestion des Activités Sociales et Culturelles :

  • Solidarité par la mise en place par un taux de participation basée sur le Quotient Familial
  • Droit aux vacances pour les salariés et leur famille en proposant un catalogue diversifié (linéaires, séjours, voyages, participation aux vacances, chèques-vacances) pour que chacun s’y retrouve avec des règles de sélection exhaustives et transparentes
  • Au niveau local, renforcer le lien social, y compris pour les salariés en clientèle, au travers d’activités collectives et conviviales gérées au plus près des salariés

A la question « pourquoi n’y a-t-il toujours pas d’ASC ? », nous essayons chaque jour de convaincre de l’importance pour les salariés de redémarrer ces activités et de faire avancer les choses mais les syndicats majoritaires font la sourde oreille et prennent leur temps…