Voici les infos RH de septembre :
La diminution de l’effectif global continue avec 147 sorties et 129 entrées. Depuis le début de l’année, Eviden France a perdu -269 salariés non remplacés. Le nombre de ruptures conventionnelles est faible ce mois : 2.
Elles ont été de 40 en cumulé cette année.
Le turn-over est actuellement de 17 %.
La CGT, inquiète d’éventuelles pressions sur les salariés, a demandé la répartition des notes de performance management. Il semble qu’il n’y a rien d’alarmant statistiquement :
- Au premier semestre, 4% des évaluations sont égaux ou inférieurs à la note de 3, 46 %
représentent la note 4, et 27% des salariés ont eu une note de 5 ou 6, non notés 23 %.
C’est comparable aux 2 exercices précédents en 2023. - Une explication possible pour cet état : les managers n’ont plus aucun levier pour valoriser les salariés, les formations sont au plus bas (1,7 j/an par personne), on leur demande toujours plus en résultats et marges, et donc il ne faudrait pas démotiver plus les salariés-producteurs !
Pour l’inter-chantier – la direction emploie le terme horripilant de « bencheurs » – :
- Il y a actuellement 210 collègues en cette situation. Soit 4 % de effectifs, c’est faible mais cela semble trop !
- Les activités concernés sont essentiellement OneCloud, OneData, Digital et SAP…
- Une précision : 47% des salariés concernés sont des salariés juniors. La durée moyenne en interchantier d’un salarié est de 145 jours.
Vous vous rappelez le message racoleur envoyé à tous de « Challenges Staffing » où – sous intérêt de prime – chacun d’entre-nous devait se transformer en chasseurs de mission et placer en clientèle des collègues ! Le résultat est : 15 missions trouvées ! On en est là, tout ce bruit pour pas grand-chose… Ha ! Une précision, si la direction vous pousse à trouver vos propres missions, il faut alors rappeler aux RH ce grand principe de jurisprudence : « L’employeur a l’obligation de fournir du travail à son salarié » (Cass. soc, 3 mai 2012, n°10-21.396)…
Cela fait des mois que la CGT alerte sur les menaces sur les emplois en corollaire des délires financiers de notre direction. On y est malheureusement ! Pour Eviden France qui a une population de 5000 salariés, l’entité diminuera de quelque 300 salariés en 2024 (départs non remplacés), auxquels il faut ajouter les 655 salariés de Worldgrid qui iront chez Alten au 1er décembre, au total 20 % des effectifs.
En 2025, il est déjà annoncé la réduction de 382 emplois sur Eviden France. Auxquels on pourrait ajouter la probable vente des activités souveraines qui compte 2167 salariés. Ce décompte mortifère aboutirait en projection à une diminution de 70% des salariés Eviden France.
On souhaiterait faire disparaitre l’entité qu’on ne s’y prendrait pas autrement !
Accord acquis Keynectis : l’énonciation de la dénonciation !
Grand moment de flottement en CSE qui est consulté sur le projet de la participation Groupe étendue aux sociétés ADS, Keynectis et Processia. La direction déroule son discours basé sur l’harmonisation entre sociétés du groupe . Et patatras, la CGT fait remarquer qu’un droit acquis propre à Keynectis – datant avant son intégration en 2019 dans le groupe – octroyait une prime de base de 250 € de participation ; droit qui disparait sans prévenir.
On vous passe les éclats nerveux de rire lorsque la direction annonce que peut-être, en 2025, la participation pourrait être plus élevée !
Mais surtout, s’il y a accord d’entreprise puis changement, il faut le dénoncer juridiquement ! Les avantages perdureront alors 15 mois selon la loi. Oups !!! Atos a loupé cette étape ! La direction interloquée se regarde : « On reviendra vers vous après s’être renseigné » nous dit-on ! Même sur l’intégration de « start-ups », Atos s’est encore raté !






