Nos accords d’entreprise prévoient une commission technique paritaire réunissant les prestataires santé et prévoyance, la direction, et les organisations syndicales. Le 25 juin 2024, la direction, son conseiller technique et l’assureur Malkoff exposent enfin les vrais bilans 2023 et les projections. Et ça commence fort : les coûts seraient en augmentation de 4% et  une évolution réglementaire des régimes de frais de santé pourrait nous coûter 4% de plus en 2024. Le conseiller est plus le représentant de l’assureur que de la défense  des salariés et la direction ne vise encore et toujours qu’une chose, charger le régime conjoint non à charge, le seul auquel elle ne participe pas !

La suspicion s’installe face au discours flou mélangeant à la fois les résultats des précédentes années et les prévisions, faisant planer le sentiment de passer deux fois à la caisse. On se rappelle aussi la dernière augmentation demandée et le fameux référendum de mars 2024 déclenché par la direction et dérégulant un système stable et pérenne, remplaçant un équilibre financier global par la volonté d’équilibrer chaque régime spécifiquement. Augmentation justifiée par une soi-disant évolution du taux de sinistralité estimé à 265%. En réalité, ce taux passe de 225% en 2022 (dépense/cotisation, soutenable par l’équilibre des deux régimes) à 219% en 2023, donc en baisse ! Incompétence ou manipulation des chiffres ?

La CGT accuse la direction d’avoir menti aux salariés afin de se soustraire à ses responsabilités. A aucun moment elle n’a prouvé ce qu’elle avait avancé et la réalité rend sa projection encore plus irréaliste ! Notre mutuelle est très bonne quant à la couverture, aux taux de remboursement et au reste à charge. A condition qu’on respecte les principes solidaires posés…

La CGT demande d’ores et déjà des réunions avec la direction (et elle seule !) pour organiser un appel d’offres prévisionnel afin d’éviter le chantage que les salariés ont subi en cette belle année 2024 !