Février. La CGT demande à ce que l’on parte sur un fonctionnement avec une seule commission ASC et le logiciel que connaissent environ 70% des salariés de l’UES ATOS pour ne pas bloquer les activités et prendre le temps d’étudier les potentiels changements pour 2025 . Le triumvirat CGC/FO/UNSA vote 4 commissions qui auront leur propre règlement intérieur…pour avancer plus vite. La CGT propose qu’une commission ad ‘hoc coordonne la  politique globale ASC.

Mars. La multiplication des commissions ne fait pas gagner du temps car leurs règlements intérieurs ne sont toujours pas votés ni leurs présidents nommés…  La commission ad ‘hoc souhaite présenter ses travaux mais le secrétaire reporte au mois suivant. A priori ce n’est pas la priorité du triumvirat…

Avril. Les présidents des commissions sont enfin nommés mais toujours aucune politique ASC (nouveau report par le secrétaire) ni règlement intérieur, ni budget, alors que le premier trimestre de dotation a été perçu et que les dévolutions (moyens des précédents CSE récupérés par le CSE ATOS) ont été actées . La CGT vote pour un logiciel fait sur mesure pour gérer toutes les activités possibles du CSE. Mais le triumvirat, après avoir vanté un seul choix possible pour le logiciel ACL, seul capable à leurs yeux de tout faire, fini par choisir le logiciel Kalidea ! Sans savoir s’il répondra aux besoins…

Mai. Malgré le choix fait en avril, pas de logiciel effectif, le contrat n’étant toujours pas signé… Un semblant de budget est voté mais il ne permet pas encore d’avancer dans les ASC. La dévolution de l’ex CSEE1 a pourtant apporté un montant de 1,3M€ mais le trésorier souhaite mettre l’argent de côté… Le vote pour définir les règles d’ouverture de droits aux activités est enfin à l’ordre du jour. Malheureusement les propositions CGT ne passent pas toutes. La composition familiale finalement votée par la majorité discriminera une partie non négligeable des conjoints de salariés, ainsi que leurs ayants-droits, du bénéfice d’une participation du CSE. Pourtant, le CSE n’a pas vocation à faire de contrôle social et la CGT refuse qu’on s’immisce dans le mode de vie des salariés. Le vote du taux de participation du CSE aux activités, tel que  souhaité par la CGT est adopté mais le triumvirat décide que son application se fera au bon vouloir des commissions !

Juin. La théorie de l’œuf ou de la poule : des propositions de règles et de budgets globaux sont présentés par les commissions ASC mais le trésorier et le secrétaire (tous deux CFE-CGC), veulent un budget détaillé par commission. Comment l’estimer sans définir des règles par commission ? Et sans budget comment déterminer des propositions de règles ASC cohérentes ? Le secrétaire et le trésorier, après avoir suspendu la plénière durant 4h (empêchant le traitement en CSE de points importants pour les salariés), décident finalement de repousser le vote au mois suivant car « les salariés n’ont pas besoin de ça pour partir en vacances ».

Juillet. Après le vote des règles, commission par commission (ENFIN !!), le budget ne suit pas ! Le trésorier en présente un en s’appuyant sur les ligne des règles votées. Les lignes budgétaires constituaient un ensemble construit selon des propositions globales, le « hic » c’est que séparément elles ne sont plus cohérentes et rendent le budget déficitaire. Il est donc refusé par une majorité des élus du CSE. Il faut revoir certaines règles pour arriver à un prévisionnel à l’équilibre (c’est une obligation), mais le secrétaire refuse arguant que « ce qui est voté, est voté » ! Que faire alors ? Le secrétaire communiquera t-il des règles susceptibles de bouger ? Le CSE pourra-t-il revoter les règles posant problème comme le demandent certains élus ? C’est l’impasse… Difficile de se projeter sur 2024.

La commission vacances qui souhaite plus que tout débloquer des activités pour les salariés, propose le vote de sa sélection hiver 2024-2025 pour des locations en station et des séjours au ski tout compris. Le secrétaire refuse, une nouvelle fois, outrepassant à nouveaux ses droits ! Les élus ont donc voté pour savoir s’ils allaient voter… Ubuesque ! Une majorité se forme sur la base du travail collectif proposé par la commission vacances, acte le vote et valide la sélection faite. Pour l’année prochaine le catalogue commence à se construire, ENFIN !

La CGT tient bon et œuvre pour que des Activités Sociales et Culturelles soient mises en place le plus vite possible, dans toute leurs diversités, subventions, voyage, séjours, locations, week-ends !