En 2021, la négociation débutait avec le vent en poupe, la 1ère réunion du 2 juillet était patronnée par Y. Tricaud et C. Houdent qui voulaient insuffler l’esprit de la GEPP aux participants.

Dans la continuité, à la rentrée de septembre, la direction s’était tournée vers les différents syndicats pour écouter leurs revendications. Mais subitement, à partir d’octobre, l’enthousiasme est retombé du côté de la direction annulant coup sur coup 4 réunions.

Au début de l’année 2022, la négociation refait surface avec une première ébauche d’accord comprenant un sommaire et un préambule. Puis, dans les versions qui vont suivre, la direction va rédiger des chapitres au fil des réunions laissant malheureusement de grands pans vides et des renvois à des références externes qui tendent à un projet d’accord à tiroirs.

A plusieurs reprises, la CGT a rappelé à la direction sa demande de rédiger un accord où doivent être formalisées des mesures opérationnelles et non pas seulement des intentions.

A cet effet, elle a suggéré de reprendre la formalisation qui a été adoptée dans l’accord égalité professionnelle et qui permet de cadrer pour chaque article :

• L’objectif attendu,
• Les mesures retenues,
• Les entités en charge de faire appliquer ces mesures
• Les indicateurs permettant de mesurer l’avancement des actions.

Puis, le vendredi 20/05 pour la négociation du lundi suivant, les négociateurs reçoivent une nouvelle version obligeant encore une fois à réagir à chaud en réunion, et avec le message suivant « …nous avons surligné en bleu les modifications par rapport à la précédente version. Nous avons bien reçu les propositions de la CGT qu’il nous reste à analyser. »…

Enfin, en réunion de négociation, les points de vue CGT et juridiques vis-à-vis des dispositions légales &
conventionnelles sont abordées un à un !

Reste à voir si la direction fera évoluer cet accord dans le bon sens pour qu’il ne soit pas qu’un moyen pour l’entreprise de percevoir des subventions légales..