Moments tendus en Comité Social et Economique (CSE) Eviden extraordinaire exigé par vos élus auprès de la Direction qui a essayé de l’empêcher !  Le rappel des faits :

  • Le groupe a décidé brutalement de réduire les variables des salaires. 800 employés sont concernés.
  • On sait via le Comité européen, que la direction groupe a déclaré que c’était un gage rassurant pour les banques !
  • La direction France prétend que c’est légal de modifier les variables pour « circonstances exceptionnelles » mais ne fournit pas de document explicite !
  • La loi a depuis longtemps abordé ce genre de situation : l’entreprise peut modifier AVANT les variables d’une période pas APRES ! Et là on parle de la période 2ie semestre 2023 ! !!

En séance, les élus du CSE exige comme la loi l’exige, une expertise légale sur la question.
la direction en rajoute :

  • Pas question, c’est une décision du groupe. La situation du groupe n’est pas bonne. C’est logique !
  • Et à la demande d’une enquête RPS (risque psycho-sociaux) vis-à-vis des impacts sur les salariés concernés, la direction hautaine rejette la demande alors qu’elle est dans l’obligation de l’instruire !

En bref, depuis quand les directives d’un groupe en France sont supérieures à la loi ?
Décidément, ces dirigeants échouent dans tous leurs sujets.
Et en final, vos représentants du personnel en appelle au tribunal,
contre l’arbitraire de plus en plus improvisé de la direction…

Déclaration de la CGT en séance

Concernant les parts variables des rémunérations

La CGT réitère sa position sur les salaires comportant un variable, et demande : l’arrêt de la précarisation d’une partie des rémunérations, par la suppression des parts variables et leur intégration dans les salaires de base. Le salaire ne peut être considéré comme une variable d’ajustement.

Concernant le respect de l’instance du Comité Economique et Sociale

C’est un dysfonctionnement manifeste que l’instance CSE ne soit pas consultée sur une décision de la direction concernant les rémunérations. La CGT ne défend pas les variables de salaires, mais est et sera intransigeante sur le respect CSE  et contre toute entrave dans les instances.

Concernant les déclarations de la direction

En CSE du 03 avril 2024, la DRH Europe du sud a affirmé en séance que la direction avait latitude à : « réduire les variables de salaires avec pour motif des situations exceptionnelles », mention qui serait portée dans les avenants des salariés intéressés. Or, après un examen de panel d’avenants Bull et Atos, ce texte n’existe pas ! La situation  nécessite une analyse juridique pour défendre les intérêts des salariés.

Concernant la dénomination des salariés

La manœuvre de la direction envers les parts variables démontre bien que le terme « collaborateurs » ne s’appliquent pas aux employés d’Atos-Eviden. Ce sont bien des salariés subordonnés qui subissent les attaques de la direction. C’est le mot « Salarié » qui est utilisé dans le code du travail.