Organisation de l’accueil dans les sites
Certains sites sont dépourvus d’accueil, ce qui pose des problèmes d’organisation et de sécurité.
La direction rappelle les dispositions de la charte immobilière Atos : dans les sites de moins de 300 postes de travail, il n’est pas prévu d’agent d’accueil. Une sonnette permet aux visiteurs de se signaler. Les accueillir relève de la bonne volonté de qui est là…
La CGT demande comment ces sites sont censés fonctionner en pratique : qui assure la sécurité et le contrôle des accès ? La direction dit qu’elle est « démunie » pour répondre à cette question !
La CGT souligne les impacts négatifs sur les conditions de travail et demande que la charte immobilière soit corrigée afin d’être conforme aux règles de sécurité du groupe. Les salariés ont autre chose à faire que d’ouvrir la porte et ils ne doivent pas être tenus responsables si l’entreprise subit un dommage faute à une organisation inadaptée.
La direction dit que la mise en place d’agents d’accueil occasionnerait des dépenses qu’il n’est pas possible d’engager à ce jour. Quant à la responsabilité des salariés, elle assure qu’aucune sanction n’est prise en cas de problème (intrusion, vol…etc.)
Il n’en demeure pas moins qu’une organisation claire, conforme aux principes de sécurité du groupe, vaudrait mieux que des promesses de mansuétude…
Taux de CO2 dans les locaux
L’ANSES recommande un renouvellement de l’air suffisant pour éviter de dépasser les 1000 ppm. Il s’agit du seuil de dioxyde de carbone dans l’air (à ne pas confondre avec le monoxyde de carbone !) à partir duquel des effets indésirables sont ressentis : somnolence, puis si le taux dépasse les 2000 ppm, maux de tête, perte de concentration, augmentation de la fréquence cardiaque, nausées…
Face à la passivité de la direction, la CGT s’est mobilisée sur plusieurs sites afin de procéder à des mesures de contrôle de qualité de l’air, alerter les salariés et exiger des actions concrètes de prévention.
A l’occasion de cette plénière, les élus de la CGT interrogent la direction. Quelles sont les actions prévues en termes de mesures de qualité de l’air intérieur ? La direction n’a pas de réponse… Existe-t-il un dispositif de déclenchement automatique de la ventilation en cas de dépassement du seuil de CO2 préconisé ? La direction ne sait pas…
En tout cas la direction sait une chose : elle ne mettra pas de capteurs et ne fera pas de mesure des taux de CO2. Ca c’est sûr. Et pourquoi ? Ben parce que, dit-elle, les bâtiments sont conformes aux normes réglementaires. Traduction : elle est juridiquement à l’abri. En faire plus reviendrait à admettre qu’elle puisse envisager le risque d’un problème de santé, en somme se tirer une balle dans le pied. En mode faux-cul, elle dit encore « qu’on ne peut pas faire de raccourci en disant que le taux de CO2 est la cause des migraines des salariés. » Ils apprécieront…