Pas de forfait repas
C’est un usage qui avait déjà été dénoncé mais – n’oubliez pas que nous sommes chez Atos – qui avait perduré tout de même, de sorte qu’il faille à nouveau le dénoncer…
Sauf que pour dénoncer un usage, encore faut-il que l’employeur décrive explicitement de quel usage il s’agit, de comment il s’applique, et dans quelle population. Or, figurez vous que l’employeur n’en sait trop rien ! Apparemment il s’agirait de 154 salariés, on ne sait pas bien lesquels et on ne sait pas trop non plus quel usage exact est dénoncé ni comment il s’est appliqué, ni à quelles sociétés du groupe sont rattachés les salariés concernés. La direction dit qu’elle apportera ces précisions aux élus, et que les salariés seront ensuite informés individuellement par courrier recommandé. On verra..
Fromage ou dessert
La direction modifie sa décision unilatérale (DUE) afin de s’assurer qu’elle n’aura pas à payer l’indemnité retraite contractuelle Atos en sus de la disposition Bull qu’elle s’était par ailleurs engagée à maintenir. Faut choisir. Donc au final, elle consent à maintenir la disposition héritée de Bull à condition que le salarié renonce à la disposition de l’accord Atos. C’est pas Noël…
Congés imposés à tort
Certains managers créatifs s’arrangent un peu trop avec le code du travail et invoquent des règles qui n’existent pas pour tenter d’imposer individuellement aux salariés des prises de congés fixées sur le calendrier d’activité de leur client. La direction confirme que le management ne peut pas imposer des dates de congés individuelles aux salariés (hors RTT employeur).
Activités CSE
Voilà un an que le CSE est constitué, résultat du vote des salariés.
Le constat sur le lancement des activités sociales et culturelles est accablant : un manque absurde de simplicité et de pragmatisme dans l’organisation, une multiplication inextricable de commissions et de règlements. La CGT s’est néanmoins efforcée de jouer le jeu imposé par la majorité voulue par les salariés en s’investissant pleinement dans le travail de ces commissions pour tenter de mettre sur pied des activités variées, tant en national qu’en local.
Malheureusement, le travail des commissions, quelle que soit la bonne volonté de leurs membres, est systématiquement entravé, contesté et remis en cause par les élus majoritaires qui en sont pourtant les instigateurs et les organisateurs.
Les élus de la CGT tirent les conclusions de cette situation : ils continueront sans relâche à défendre les intérêts des salariés. Mais, constatant les entraves au fonctionnement des commissions, ils décident dorénavant de s’en retirer. Si les organisations majoritaires, la CFE-CGC et ses affidés de FO et du SPECIS-UNSA veulent une mainmise exclusive sur toutes les décisions, sans débat ni recherche de compromis, qu’elles en assument la responsabilité devant les salariés.