En un an, la direction d’Atos a réussi à emprunter 1,4 milliard € pour sa restructuration, a vendu pour 700 M€ d’actifs comme gages aux banques, a le projet de se séparer de Tech Foundations qui représente la moitié du groupe….  Et prévoit encore des ventes à hauteur de 400 millions, dans ce qui ressemble à une panique financière !

En termes de chiffres d’affaires, la direction aura bradé 62 % de son périmètre initial, pour se ratatiner sur un noyau Eviden, soi-disant porteur de croissances dans le cloud, le digital, la cyber et BDS…

La conclusion s’impose : le groupe Atos n’existe plus !

Les 400 millions encore à sacrifier seront nécessairement pris sur Eviden, puisque toutes les autres activités ont disparu. Là encore, le discours de la direction sur la cohérence et l’unicité d’un périmètre vole en éclats. Quelle sera la prochaine entité vendue ? On ne le sait pas encore, on imagine la direction tenter avec empressement de vendre au plus vite pour éviter la banqueroute…

Il faut nommer les choses : c’est bien un dépeçage du groupe morceau par morceau qui est en train de se commettre avec des raisons obscures et des explications opaques.

Notre travail de représentants du personnel est de partager la réalité d’une situation et de la combattre si elle est néfaste aux salariés.

La direction aime prétendre que la CGT a une communication anxiogène… En la matière, le management a prouvé qu’il est champion toute catégorie !

La destruction d’Atos n’est-elle pas « anxiogène » ?