On vous raconte : Dans la folie de la fièvre acheteuse d’Atos de 22 sociétés entre 2020 et 2022, il y a eu une société CloudReach expert en cloud.

La pépite comprend quelque 200 salariés dans le monde dont 50 en France. Enfin ça c’était avant…

Le groupe a décidé de faire la TUP (Transmission Universelle du Patrimoine) sur CloudReach, c’est-à-dire une fusion juridique avec la disparation de ladite société.

Et il semble que les salariés de CloudReach soient réticents, en fait c’est l’hémorragie. Il ne reste que 19 d’entre eux en France… La CGT toujours impertinente demande s’il y a eu des démissions depuis la semaine dernière. Et la RH de l’entité, impassible, confirme qu’en effet, 2 autres employés ont démissionné !

Les raisons évoquées : les experts veulent garder l’esprit start-up, ils sont équipés de Mac et souhaitent les conserver, et aussi visiblement les outils Atos les font fuir, on se demande pourquoi…

Evidemment les accords spécifiques CloudReach tombent mais Atos n’appliquera pas certains accords plus avantageux, bref toujours économe le Groupe n’est-ce pas !

En 2022, dans les annonces frémissantes du désastre financier qui émergeait, la CGT avait posé la question à la direction sur l’intégration de la myriade de nouvelles sociétés dans Atos. La réponse avait été enthousiaste : « il n’y a pas de processus d’intégration hormis les outils de gestion, il nous faut garder l’esprit Start-up de ces petites sociétés, et la puissance de notre grand groupe ».

Hé bien c’est raté, les salariés start-up ont disparu, et on pourrait ajouter, le groupe aussi…
Ha ! le mauvais esprit…