• Comment avec la remise en cause de la pérennité d’Atos, la direction peut dire qu’il n’y a pas eu d’impact en 2023 sur les clients ?
    Réponse : c’est le secteur Finance qui est surtout concerné car les banques ont des règles strictes de protection vis-à-vis de leurs créances.
    (S’il n’y a que les clients bancaires qui doutent…).
  • L’entité cloud devrait mieux progresser. Pourquoi ce manque de résultat ?
    Réponse : nous avons 50% de l’effectif OneCloud qui travaille en interne donc sans marge financière, et l’entité supporte le coût des investissements des années précédentes. (Donc ce n’est pas le bon moment…).
  • Que va faire la direction Eviden France pour redonner confiance aux clients ?
    Réponse : plusieurs petites actions, il n’y a pas de recette miracle : nos enquêtes client sont satisfaisantes, le taux de démissions est stable, les salariés sont passionnés par leurs projets et les clients le constatent, cela les rassurent. (Donc tant que les salariés ne partent pas, tout va).
  • Combien de millions ont été payés aux cabinets de conseils en 2023 ?
    Réponse : le coût de restructuration a été publié avec les comptes : c’est près de 400 M€. En fait le coût des conseils est déduit de la marge. (Donc on n’a pas le montant s’il faut bien dire les choses!).
  • Comment peut-on assurer qu’il n’y ait pas plus de contrats déficitaires rouges ?
    Réponse : c’est en voie de résolution mais ce n’est pas encore soldé. On va mieux appliquer le processus de qualification des affaires pour démarrer le mieux possible. Il faut faire de l’éducation vis-à-vis des équipes car on ne doit pas travailler gratuitement ! (Donc ce n’était pas entièrement fait !) ;
  • Allez-vous encore mettre la pression sur la réduction des coûts alors que les salariés sont à bout ? Réponse : Oui il faut réduire nos dépenses. Par exemple en négociant de gros volumes avec nos fournisseurs, en étant plus productif sur nos projets grâce à l’IA (Intelligence Artificielle), et en déléguant les productions en off-shore au Maroc, Pologne et Inde. C’est une obligation pour être compétitif sur les marchés. (Donc les salariés vont devoir encore subir les contraintes de moyens…).
  • Il y aura-t-il des investissements en Recherche & développement (R&D) ?
    Le budget alloué passera de 5 à 6 millions et sera centré sur MCS (Mission Critical Systems).
  • Et notre question de cœur : Le budget 2024 présenté intègre-t-il les augmentations salariales ? Réponse : Non, pas à ce stade. Il y aura une révision dans le cadre du budget du second semestre, et cela dépendra des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). (Donc c’est mal engagé!).

En résumé : L’Intelligence artificielle pourrait améliorer les marges des projets ! La séparation entre Atos et Eviden, c’est fini, maintenant il faut retravailler ensemble !

Un petit sondage s’impose : le discours de notre direction vous inspire-t-il ? :
1/ De la confiance. 2/ De la méfiance ; 3/ De la défiance. En fait, la question est juste rhétorique !!!