La direction présente les changements affectant le calcul des rémunérations variables (BSC) pour le deuxième semestre 2024 :
¨ Un plan unique « MyPerformance » avec un objectif collectif de cash au niveau Groupe, d’un poids de 25%, pour les salariés éligibles ayant un niveau GCM inférieur ou égal à 5.
¨ Un plan unique « MyManagement » avec deux objectifs collectifs (Cash et Operating Margin) au niveau Groupe, d’un poids de 25% chacun, pour les salariés éligibles ayant un niveau GCM de 6 ou plus. Ce plan inclut des modalités spécifiques aux fonctions remplies par les salariés (hors sales, périmètre compte client et marge projet, périmètre spécifique).
Cerises sur le gâteau, « La Direction se réserve le droit d’ajuster les systèmes BSC, les KPIs, le calcul et le paiement dans des circonstances exceptionnelles ». Mais c’est quoi, des « circonstances exceptionnelles » ?
Dans le même genre : « Les deals non conformes au process Rainbow Salesforce ne seront pas pris en compte pour le calcul de la BSC ». Mais c’est quoi un deal non conforme ?
…et pour les petits tripatouillages honteux : « L’entreprise se réserve le droit, dans les cas où un indicateur (KPI) n’est pas disponible/mesurable, d’utiliser le niveau suivant qui est disponible ou d’utiliser un autre KPI pour le calcul du paiement. » Mais pourquoi établir des objectifs sur des indicateurs indisponibles ?
La direction dit vouloir un meilleur partage d’objectifs communs. Tant qu’à remplacer les éléments de performance individuelle par des indicateurs collectifs, pourquoi ne pas aller jusqu’au bout et s’en tenir à une politique salariale collective décente ?